Je donne mon dernier cours de la journée en mettant une raclée à un élève turbulents qui se croyait plus fort que moi. Non mais ce n’est pas un petit branleur qui va me donner une leçon ! Quand il fera son service militaire, on verra s’il fera son malin. En attendant, je continue d’apprendre à mes élèves la discipline, les valeurs des arts martiaux et leur histoire. Je leur apprends aussi à se battre intelligemment, comme me l’a appris mon maître qui est toujours mon exemple. Il a toujours donné le meilleur de lui-même pour que ses élèves puissent avoir la passion et ne fassent pas n’importe quoi, et nous, ses élèves, on l’écoutait religieusement tout ce qu’il disait. Mais c’était une autre époque ça. Les jeunes de maintenant ne pensent qu’à s’amuser et ils pensent que parce qu’ils savent se battre, ils sont les rois du monde… Bon, j’abuse, surtout que je ne suis pas si vieux, mais tout de même. Les mentalités changent et certains ont besoin d’une bonne leçon, pour mon plus grand plaisir.

Je salue une dernière fois mes derniers élèves, puis je profite d’être seul pour faire quelques étirements et exercices seul, sans élèves qui se chamaillent ou font leur fragiles. J’attrape une épée et je reprends mes exercices en solo, tout en poussant des cris caractéristiques eux arts martiaux. Je suis tellement concentré que je ne remarque pas que la porte s’ouvre, ni même qu’une personne entre. Je continue toujours en transpirant. Ça fait un bien fous ce moment de calme, où seuls mes propres bruits brisent le silence du dojo. Lorsque je prends enfin une pause pour prendre ma bouteille d’eau, je remarque que je ne suis plus seul. Je dévisage l’élève, surpris de le voir ici. Après tout, c’est rare de voir un artiste chez les sportifs, surtout après les cours.

Monsieur Wang ! C’est une surprise de vous voir ici ! Vous vous êtes perdu ?

Idole ou non, je ne fais pas de faveur, il reste un élève donc hors de question de ne pas le traiter comme tel.