« Nan, j'ai pas envie de bouger. » J'ouvre la bouche un bref instant et soupire avant de me laisser entièrement tomber sur le lit, dans un geste qui se vaut tout particulièrement désespéré. Il se fout de ma gueule c'est pas possible autrement, je ferme lentement les yeux et inspire un grand coup l'écoutant argumenter sur l'impossibilité d'étouffer dans cette situation. J'ouvre de nouveau les yeux le fusillant du regard avant de me redresser pour m'asseoir de nouveau. J'observe un long moment le garçon et recule instinctivement mon visage du sien. Maman, pourquoi il s'approche encore !? Il ne connaît pas le principe d'espace privé ou quoi .
Je mordille doucement ma lèvre face à ces mots et prends de nouveau possession de l'ardoise et du feutre. Je griffonne longuement sur celle-ci et le lui montre. « C'est sur et certain qu'avec ta méthode d'homme des cavernes tu vas me donner envie de te parler. » J'efface de nouveau ma phrase et commence à en écrire une autre. « Justement t'es assis sur mon service trois-pièces, imbécile ! » J'attends que celui-ci ait fini de lire pour une fois de plus effacer mon texte.
Je mordille nerveusement ma lèvre cherchant comment formuler ma prochaine phase. La pointe du feutre se dépose sur l'ardoise, je commence à écrire puis efface le tout de nombreuses fois. Finalement je tourne l'ardoise vers celui-ci un mince sourire aux coins des lèvres. « Pourquoi souhaites-tu autant me parler ? Je n'ai rien d’intéressant alors cesse de te casser les pieds pour rien »
- Mais t'avais dit qu'on ferait des knackis...
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Mer 26 Oct - 13:09
it's up to you,
mais t'avais dit qu'on ferait des knackis...
Je le sens se relâcher mais il semble au comble de l'exaspération. Je suis tout sauf bon en relations sociales, laisse-moi un peu ma chance. Il préfère se reculer quand je m'approche, comme si je menaçais de le contaminer. Il se remet à écrire frénétiquement sur l'ardoise - je vais lui filer en guise de cadeau et je lis en fronçant les sourcils. Et cette fois-ci je m'insurge ! « D'homme des cavernes ? Parce qu'eux ils avaient des peluches, des bonbons et un caleçon de compétition ? Arrête de chercher des vieilles excuses de gamin grincheux... ». J'ai une moue un peu triste cette fois-ci. C'est clair qu'il n'est pas prêt à faire des efforts...
Il mordille ses lèvres, il hésite alors que je conforte ma place sur son bas ventre sans lui répondre. Un siège moelleux et chaud, c'est agréable. Je suis à deux doigts de ronronner. Je finis par prendre l'ardoise qu'il tend pour lire. Je le lui rends. « Comment veux-tu que je sache si tu es intéressant ou pas. À part me jeter hors d'un box et m'envoyer des regards type reine des glaces, on a pas eu des masses de contact. » Je soupire. « Tu ne laisses pas de chance... » Je baisse la tête et la pose sur son torse. Il ne doit plus voir que mes cheveux. Je suis pris soudain d'une certaine.... inspiration.
Posant mes mains sur ses cuisses, je murmure : « Tout le monde n'aide pas "discuter". C'est pas nécessairement mon truc. Mais s'il y a d'autres moyens par lesquels tu préfères, tu aimes communiquer, fais moi comprendre lesquels. » Parce que je reste convaincu qu'il faut que cette situation se débloque.
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Mer 26 Oct - 13:57
It's up to you
Je tends l'ardoise à Toneri qui fronce subitement les sourcils en lisant mes propos, le jeune homme lève ses yeux vers moi et s'exprime enfin.
« D'homme des cavernes ? Parce qu'eux ils avaient des peluches, des bonbons et un caleçon de compétition ? Arrête de chercher des vieilles excuses de gamin grincheux... ».
Je souris amusé par sa réaction et la moue attristée qu'il affiche, il me donnerait presque envie de le prends dans mes bras. Au même moment je reprends l'ardoise entre mes doigts tandis qu'il n'est toujours pas prés de lâcher sa place. Tout compte fait, qu'il reste ici si l'idée lui plaît. Je répète le même manège pour argumenter sur l'inutilité de son acte, mais Toneri est bien plus têtu que je ne le pensais.
« Comment veux-tu que je sache si tu es intéressant ou pas. À part me jeter hors d'un box et m'envoyer des regards type reine des glaces, on a pas eu des masses de contact. » Il soupire et pose délicatement sa tête contre mon torse me faisant sursauter par la même occasion, à cet instant précis je ne sais pas quoi faire, ni quoi dire. . « Tu ne laisses pas de chance... »
Il a entièrement raison, je ne lui ai jamais laissé sa chance. C'est à mon tour de me sentir mal et ma main vient timidement se déposer dans ses cheveux, avec lesquels je joue quelques instants avant de venir empoigner délicatement son menton entre mes doigts. Ma main libre se faufile jusqu'à la sienne dorénavant déposer sur ma cuisse et poursuit lentement mon cheminement, je fini alors par la déposer avec hésitation sur sa cuisse. Je reste de longues secondes à l'observer dans cette même position avant de lâcher son menton pour reprendre mon crayon.
« Un caleçon de compétition ? Je suis entièrement d'accord avec toi. Serpentard est le meilleur choix que tu pouvais faire » J'ai fait un effort, un effort tout particulièrement idiot mais maintenant c'est à son tour de profiter de l'opportunité que je lui offre. Celle d'engager une "conversation"
- Mais t'avais dit qu'on ferait des knackis...
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Sam 29 Oct - 14:21
it's up to you,
mais t'avais dit qu'on ferait des knackis...
Entre deux têtus, on devrait s'entendre. Mais il est aussi sage de remarquer que c'est un mélange explosif... Ou peut-être pas. D'habitude je n'ai pas le temps d'argumenter avec lui, il est en position de force. Mais les rôles sont inversés à présent. Pourtant je me demande si quoi que ce soit peut le toucher. A t-il vraiment envie d'être touché ? J'ai beau le traiter de glaçon, je suis quand même perplexe. Au-delà des apparences se cachent beaucoup de choses, j'en suis certain.
Je soupire, la tête posée contre son torse. Je ne sursaute pas lorsque je sens ses doigts se faufiler dans mes cheveux. Il me fait relever la tête, je sens son autre main sur ma cuisse. Je suis tellement surpris que je me contente de le fixer, le souffle court. Ce que Myung Soo écrit sur l'ardoise fait revenir au galop mon humeur combative et décidée. Un léger sourire aux lèvres, j'acquiesce : « Et encore. Tu n'as pas vu mon serpent. » J'avoue, j'abuse ! Ou pas. On peut bien partager la passion de Harry Potter et aussi celles des belles choses... Sans me jeter des fleurs, bien sûr.
Cette main... qui est toujours posée sur ma cuisse. J'essaye de ne pas y faire attention mais rien à faire, ce toucher est très, très agréable. Je prends l'initiative de caresser son bras, de haut en bas, l'air presque pensif. « Tu aimes bien lire alors ? Écrire aussi peut-être... Tu as une belle écriture. » Je regarde encore l'ardoise où il écrit. « Je te la donne. Ce n'est pas aussi classe que tes carnets, mais ça a un côté pratique ! » Et je continue doucement de le caresser... Mais ma main est retournée sur sa cuisse.
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Dim 30 Oct - 0:51
It's up to you
Lorsque mes doigts se faufilent dans ses cheveux Toneri a un léger mouvement de sursaut me faisant arrêter tout mouvement. J'hésite un long moment avant d'attraper son menton entre mes doigts et l'obliger à relever la tête. Il affiche un air surpris et ses yeux me scrutent en silence, seules nos respirations font écho dans la pièce. Je mordille légèrement ma lèvre et recommence à écrire sur l'ardoise. Sa réaction ne se fait pas attendre, un léger sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu'il prend de nouveau la parole. Sa réaction me prend de court et je me mets à rougir doucement, aish pourquoi est-ce qu'il se montre autant pervers ? J'hésite à retirer ma main mais celle-ci ne semble pas vouloir quitter sa cuisse, je dois vous avouer que j'aime bien le toucher... Enfin... C'est juste étrange de faire ça, je n'ai aucun contact avec les autres et le retrouver assis sur mon bas-ventre me rend beaucoup trop sensible. Je ne suis pas gay... Je crois. Enfin passons, le voilà qui recommence à me "caresser" laissant sa main glisser le long de mon bras.
« Tu aimes bien lire alors . Écrire aussi peut-être... Tu as une belle écriture. » Mes lèvres s’entrouvrent puis se referment, finalement je forme difficilement le mot merci espérant qu'il ait su lire sur mes lèvres. « Je te la donne. Ce n'est pas aussi classe que tes carnets, mais ça a un côté pratique ! »
Un petit sourire se dessine sur mes lèvres à ses mots et je recommence à écrire sur l'ardoise « Merci ... Je suis désolé pour tout » Je baisse subitement la tête honteux de mes actes et de ce que je viens d'écrire. Je me suis excusé... Je ne m'excuse jamais. Mes yeux se posent sur sa main qui redescend sur ma cuisse et je ne peux m’empêcher de sourire de nouveau appréciant son toucher.
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Jeu 3 Nov - 13:11
it's up to you,
mais t'avais dit qu'on ferait des knackis...
Sa peau est très douce. Myung Soo est plus jeune que moi, peut-être est-ce pour cela, il garde encore cet effet peau de bébé. N'y voyez aucune arrière pensée illégale ! C'est une façon de parler. Alors que je m'adresse à lui, je perçois son étonnement. Myung Soo forme le mot merci avec ses lèvres, lentement, que je puisse le lire. Je reste un moment bête, surpris aussi, puis je lui souris. Il ne le sait pas mais il vient de me faire vraiment plaisir. Nous échangeons, sans froideur, avec maladresse mais enfin avec de la sincérité. Je pose un doigt sur ses lèvres. « Tu as toujours ton ardoise. Ne... ne te fais pas de mal. » J'ignore en quoi consiste exactement son handicap, mais peut-être le fait ne serait-ce qu'articuler sans prononcer est difficile, douloureux. Je ne sais pas.
Alors que je caresse paresseusement sa cuisse, Myung Soo s'occupe de griffonner sur l'ardoise. Vraiment pratique ce truc, mine de rien. Je l'aperçois baisser les yeux, l'air gêné, alors mes yeux se portent aussitôt sur ce qu'il a écrit. ... C'est vrai que de sa part, cela paraît irréaliste. Mais je suis touché. Il l'est probablement aussi. Je sens sa main sur la mienne... M'incite t-il à continuer mes caresses ? De toute façon je n'ai guère envie de m'arrêter... Encore moins après ce merci, ces excuses. Ce qui compte vraiment, c'est que c'est sincère.
Je ne sais pas, je... J'ai chaud et j'ai froid en même temps. Je me rends à peine compte que je le fixe sans rien dire depuis au moins trente secondes. Toneri, ne va pas détruire ce qui vient de se passer. Ne va pas gâcher les choses. Je suis penché sur lui, mon visage s'est rapproché du sien. Ses lèvres sont à quelques centimètres, quelques millimètres... Je sens son souffle, perçois son parfum encore davantage. Ma main s'est glissée sous son t-shirt, dans son dos. Je m'arrête cependant, alors que nous sommes trop proches. Dois-je continuer ? « Myung Soo... Si tu ne m'empêches pas, je... » Oui, je t'embrasserai, peut-être plus encore je n'en sais rien. Mais... Peut-être préfèrerais-je qu'il me repousse ? C'est rapide, trop rapide, je ne sais pas, je ne sais plus, je n'en sais rien.
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Ven 4 Nov - 0:21
Toneri reste de longues secondes silencieux la surprise se lisant sur son visage. Oui, c'est vrai que m'entendre remercier quelqu'un est un acte rarissime, mais si j'avais su je n'aurais rien dit. Pendant un cours instant je pense à le réveiller en claquant des doigts mais celui ci le fait sans mon aide, surpris mes yeux louchent volontairement sur ce doigt qu'il vient de déposer sur mes lèvres et remontent par la suite sur son visage. J'entrouve légèrement les lèvres m'apprétant à lui "demander" la raison de son geste, mais il m'arrête dans mon élan. Sa repense me fait doucement sourire et je griffone une nouvelle fois sur mon ardoise. Je sais que ce que je m'apprête à faire est inédit et pourrait tout changer, mais cette fois ci j'en ai réellement besoin...Je ne peux plus me mentir à moi même.
Le beau brun laisse ses yeux parcourir l'ardoise de long en large pour se poser contre toute attente sur mon visage. Nous restons là, les yeux dans les yeux durant d'interminables secondes et finalement Toneri avance son visage vers le mien. Je déglutis nerveusement une fois de plus et ma première réaction aurait été de reculer, mais je ne peux rien faire. Au contraire je reste pendu à ses lèvres qui se rapprochent de plus en plus. Ma main quitte lentement sa cuisse tandis que les centimètres se font de moins en moins présents . Je frisonne lorsque sa main passe sous mon shirt et que ses doigts caressent mon dos. Il prend la parole et je dépose mes mains sur son torse m"appretant à le repousser, chose que je fais avant de me raviser empoignant délicatement son t-shirt entre mes doigts me rapprochant de lui. Nos lèves se frôlent sans pour autant nous embrasser et les yeux dans les yeux j'observe Toneri, cherchant une quelconque réponse...Un signe, un simple geste qui pourrait m'aider à comprendre. Je ne sais pas ce que je fais, ni ce qui se passe mais une chose est sur je veux goûter à ses lèvres .
[ CORRECTION EN COURS, DES QUE J'AI UN PC ]
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Ven 4 Nov - 15:16
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mais t'avais dit qu'on ferait des knackis...
Son regard est plongé dans les miens. On dit que les yeux sont le reflet de l'âme, mais je n'arrive pas à déceler ce que la sienne recèle. Avec le temps peut-être. Ma respiration est saccadée, je suis à deux doigts de perdre le contrôle. Pourtant j'attends sa réaction, je veux savoir si je dois continuer ou pas. Inutile de briser tous ces efforts pour un désir, aussi irrépressible soit-il.
Son corps frissonne, je le ressens alors que mes caresses remontent dans son dos. Il pose alors ses mains sur mon torse. Je me fige, prêt à tout arrêter. L'ardoise tombe sur le côté, Myung Soo ne cherche pas à la reprendre, non. Il empoigne mon t-shirt et se rapproche dangereusement. Je le fixe, il est tellement proche. Oh, et puis merde. Je plaque mes lèvres sur les siennes, sans retenue, maladroitement, sauvagement, comme sous l'influence d'un charme. Je reprends mon souffle quelques secondes, mais déjà ça me manque. Je l'embrasse, encore et encore, jusqu'à ce que ni l'un ni l'autre ne puissions respirer correctement. Je m'écarte, déboussolé par mon geste, mais aussi par le fait qu'il l'ait accepté. Je roule sur le côté, me laissant tomber à côté de lui. « Je... Je suis désolé. »
J'avais chaud, maintenant j'ai froid, comme si me détacher de lui avait rompu toute source de chaleur. Je n'ose pas le regarder, les joues rougies, le coeur et les cheveux en bataille.
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Ven 4 Nov - 16:53
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Nos lèvres se frôlent dangereusement, nos deux corps se rapprochent et le beau brun plaque soudainement ses lèvres sur les miennes. Surpris je le laisse faire ne sachant pas vraiment comment réagir, notre baiser est maladroit, sauvage, faussement passionné. Ma main se faufile dans sa nuque et l'agrippe avec douceur afin de l'attirer un peu plus contre moi. Je n'ai jamais embrassé quelqu'un alors mes lèvres suivent difficilement les siennes, mais contre toute attente nous trouvons enfin le truc qui rend ce baiser unique... Il rompt notre baiser afin de reprendre son souffle et je fais de même avant de sourire doucement lorsqu'il fond de nouveau sur mes lèvres. Mes doigts s'amusent timidement avec ses cheveux et je l'embrasse encore et encore venant mordiller légèrement sa lèvre. Lorsqu'il se recule de nouveau par manque d'air, Toneri arbore un air quelque peu déboussolé. Il roule sur le côté me libérant enfin de son poids, bizarrement sa présence me manque déjà. Je l'observe quelques secondes et me laisse retomber sur mon lit observant le ciel, le rouge me monte aux joues lorsque celui-ci s’excuse me rappelant ce qui vient tout juste de se dérouler. Je porte mes doigts à mes lèvres n'en revenant toujours pas ... Toneri m'a volé mon premier baiser et j'ai adoré ça... Pourquoi ? Je cesse alors ma réflexion pour me tourner vers Toneri qui fuit volontairement mon regard. Je me redresse et m'approche avec hésitation de son corps, le cavalier a les joues aussi rouges que les miennes et ses magnifiques cheveux ne ressemblent plus à rien. Son aspect physique me fait doucement sourire tandis que je viens m'installer à califourchon sur son corps, recopiant exactement la même position que tout à l'heure. Je dépose timidement mes mains de part et d'autre de son visage et me penche sur lui venant déposer délicatement mes lèvres sur les siennes. Mon baiser est court, beaucoup trop court mais la tendresse y est belle et bien présent. Je le romps quelques secondes plus tard et ancre mon regard dans le sien, je secoue négativement la tête et articule de nouveau « Ne t'excuse pas ... » .
Non...Ne t'excuse pas, parce que j'ai osé jouer avec le feu.
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Dim 6 Nov - 11:57
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mais t'avais dit qu'on ferait des knackis...
Je tente tant bien que mal de reprendre ma souffle, d'organiser mes pensées. Je n'ose pas regarder du côté de Myung Soo, qui doit faire une de ces fameuses têtes qui donnent envie de se ratatiner dans un coin. Que dire d'autre que désolé... Mais ce n'est pas forcément très efficace comme méthode. Si j'étais plus sauvage, je n'aurais pas arrêté... Tandis que je me perds en conjectures, Myung Soo se tourne vers moi et se rapproche. C'est lui me sort des ma réflexion en se mettant à cheval sur mes hanches. La situation est inversée.
Surpris, je lève les yeux vers lui et je reçois un baiser à ce moment. Me laissant faire, je constate la douceur de son geste, ses doigts qui courent sur mes joues. Je parviens à déchiffrer ses mots, « ne t'excuse pas. » J'ai envie de lui demander pourquoi... Mais il pourrait tout aussi bien me retourner la réponse, pourquoi l'ai-je embrassé. Je n'aurais rien à lui répondre si ce n'est « aucune idée. » Rien qu'en ce moment, je n'ai guère envie de parler. Je passe une main dans son dos, l'autre derrière sa nuque pour l'attirer contre moi. Je fais mine de l'embrasser mais mes lèvres bifurquent sur son cou pour l'embrasser. Mais difficile de se passer bien longtemps des baisers de Myung Soo, j'ai l'impression. Je plaque ma bouche contre la sienne, je ne suis pas doux comme lui, plutôt du type sang chaud. Je ne le lâche pas tant que je ne ressens pas une fatigue de sa part.
Je le prends dans mes bras ensuite, l'entourant. Tout d'un coup, je ressens la fatigue de toute la journée ; cours, entraînements, tracas. J'enfouis ma tête dans son cou pour respirer son parfum. « Myung Soo... Laisse-moi rester avec toi... » Non, je n'ai pas envie de retourner dans mon lit. Enfin je peux, mais si il vient. Mais il ne faut peut-être pas trop rêver.
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