| | | Invité  Lun 24 Oct - 17:23 SHOULD I HATE YOU ?
FT JEONG AH REUM
“Mieux vaut hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent.”
Cela fait maintenant deux mois que je suis au courant de cette "petite aventure amoureuse" que mon père avait eu avec une autre femme, alors que ma mère était déjà malade. Il a décidé de m'en parler sur le coup de la fatigue. Il en avait, je cite, "marre de porter ce poids seul sur son dos". Moui, c'est une phrase de connard. Mais bon, que voulez-vous. Aujourd'hui je suis obligé de cohabiter avec lui, mais au moins ça m'a permis d'avoir quelques informations sur cette fameuse amante... On pourrait croire que je suis un tantinet maniaque à ce niveau-là mais c'est vraiment quelque chose que je ne peux pas pardonner.
Du coup, j'ai appris, il n'y a pas longtemps, que cette femme a une fille et que cette fille est à Yamang, chez les scientifiques. Je sais qu'elle n'a rien fait mais, je me sens obligé d'aller la voir. Je sais que c'est dégueulasse, mais j'ai aussi besoin de quelqu'un sur qui me défouler, et comme je ne peux pas le faire sur mon père puisqu'il est le plus souvent en voyage d'affaire et bien... Je vais le faire sur elle. Juste le fait de savoir qu'elle est la fille de la femme qui a rendue ma mère cocue... Ouais, je ne l'aime pas du tout cette fille.
C'est donc après la fin des cours, que je me décide d'aller aux dortoirs des scientifiques, et maintenant que j'y pense... Si ça ce trouve, elle connaît Jun ? Aish, j'espère juste qu'il ne sera pas mit au courant de cette histoire, parce que je sais que ce que je vais faire c'est carrément mal... Mais franchement, je m'en fous. Il fallait bien que ça tombe sur quelqu'un de toute façon. Mais bon, je sais juste que si Jun est mis au courant, il va se prendre pour mon père pendant des jours, voire des semaines.
Je traverse donc le couloirs du dortoir des filles -faisant attention à ce qu'il n'y ait pas de surveillant-, regardant un peu partout pour repérer plus rapidement la chambre de cette fille. Jeong Ah Reum... Je cherche son nom un peu partout jusqu'à finalement le trouver. Je m'avance jusqu'à sa porte, soupire un grand coup avant de toquer.
"Salut... Euh, on se connaît pas, mais j'ai un truc assez important à dire." Oui, c'est sûr qu'elle va ouvrir la porte comme ça. Je roule des yeux à mon égard, avant de reprendre. "Enfin, c'est à propos de nos parents. En particulier de ta mère et de mon père... Ils se connaissent plus que bien eux."
| | | Invité Ven 18 Nov - 18:33 -code to come-
Expérience 211, visuel sur la partie nord du ciel : Échec. Ma dernière expérience, en partenariat avec des membres du club d’astronomie, est encore un échec. Un parmi tant d’autres... Je ne perds pas espoir non, mais c’est fatiguant à la longue. Aucun indice, aucune aide, rien. Alors je pose mes affaires et rentre aux dortoirs me reposer. Je jette toutes mes affaires et vais me doucher, laissant d’abord l’eau chaude me détendre avant de diminuer progressivement la température afin de me réveiller. J’en profite plus longtemps que je ne le devrais avant d’enfiler un pyjama confortable, avec des motifs de fleurs.
Je m’installe ensuite sur mon bureau, allume mon ordinateur et mets à jour mon journal. Journal qui répertorie toutes mes recherches, expériences et autres. Il a plus de valeur à mes yeux que n’importe quel journal intime. Je préfèrerais révéler des secrets sur ma vie que de donner ce journal à n’importe qui. C’est pour dire à quel point cela a de l’importance pour moi, une valeur inestimable. C’est pour cela que j’investie autant dedans, que ce soit du temps, de l’énergie, de l’argent ou même plus, des relations. Des relations que je finis par sacrifier. Mais je n’en parlerai pas maintenant car ce n’est point le sujet du jour.
Mon journal à jour, je n’avais vraiment rien à faire sachant que je suis toujours à jour sur mes devoirs pour être sûre d’avoir du temps pour mes expériences et activités personnelles. Je m’allonge donc sur mon lit avant d’entendre du bruit provenant du couloir et quelqu’un toquer à ma porte. Je ne comprends d’abord pas ce qu’il se passe puis j’entends la personne mentionner ma mère. Je me lève brusquement pensant qu’il lui est arrivé quelque chose. Avant d’ouvrir la porte je comprends à peu près de quoi il s’agit, notamment à cause du ton de sa voix, mais je n’ai pas été assez rapide et me voilà avec la porte ouverte, nez à nez avec un garçon. Bouche bée, je finis par ouvrir la bouche et réussis à formuler une phrase compréhensible.
“Salut… Euh, déjà qui es-tu et que fais-tu là à cette heure-ci ? Il s’est passé quelque chose de grave ?”
Je n’arrivais pas encore à tilter, à vraiment comprendre de quoi il s’agissait et était encore dans le brouillard total. Je ne lui propose donc pas de rentrer et le regarde simplement avec un air perplexe. | | | Invité Dim 4 Déc - 12:22 SHOULD I HATE YOU ?
FT JEONG AH REUM
“Mieux vaut hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent.”
Mon pied tape le sol. Je ne sais même pas si je suis juste nerveux, ou bien stressé. Voir la fille de la femme qui a rendu ma mère cocu me fait de l'effet apparemment, mais bon. Je finis mon petit monologue, patientant désormais pendant une poignée de secondes... Puis elle ouvre la porte. Ma tête se relève vers la sienne, un air inhabituellement sérieux et blasé scotché sur mon visage. Je ne la connais pas mais... Je ne l'aime pas.
Je me gratte légèrement l'arrière du crâne en écoutant ses questions. Un rictus nerveux s'affiche sur mes lèvres, quand elle me demande si quelque chose de grave s'est passé. A priori, non. Enfin, pas pour elle en tout cas.
"Ouais, salut... Je m'appelle Choi Dae Jung, et disons que ce qui s'est passé n'est pas forcément grave. Enfin si, ça l'est !"
Je soupire, je commence à me perdre dans mes pensées. Peut être que j'aurais dû réfléchir à ce que j'aurais pu lui dire avant de venir la voir, non ? Pff, peu importe. Que je lui dise quoi que ce soit de façon brusque ou réfléchit, ça ne changera pas grand chose à la donne.
Je soupire encore une fois à la vue de son regard semblant perplexe et remarque enfin que je suis toujours dans le couloir, devant sa porte.
"Bon, je t'explique. Autant aller droit au but. Je ne sais pas vraiment si tu veux en discuter devant la porte de ta chambre, mais moi personnellement je m'en fous royalement." Je fais une pause de quelques secondes, croisant les bras et plongeant mon regard dans le sien. "Pour faire court et simple, il n'y a pas longtemps mon père m'a apprit qu'il trompait ma mère, avec la tienne. Du coup, tu préfères qu'on en discute ici, sachant que n'importe qui pourrait passer et entendre toute la discussion ? Ou bien on en discute dans ta chambre ? Comme je l'ai dis, c'est comme tu veux, moi je m'en fous."
Mon expression blasée témoigne en effet de mon je m'en foutisme le plus total. Au point où j'en suis de toute façon.
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