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Hi ! I'm still alive. And sorry -Ft Haneul
Nam Jun
Nam Jun
Nam Jun
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✗ arrivé le : 10/05/2016
✗ nombre de messages : 417
Nam Jun
Ven 17 Juin - 0:20
HI ! I'M STILL ALIVE. AND SORRY.



J'étais tranquillement allongé sur mon lit dans la chambre de mon dortoir. Perdu dans mes pensées, je réfléchissais au pourquoi du comment. Je réfléchissais tout d'abord à la bagarre qui avait eue lieu et aux blessures que j'avais causé au sportif. Ce dernier avait carrément finit à l'hôpital.. le bras dans le plâtre. Quant à nous, nous avions été formidablement bien collés. Sauf Haneul qui était partie avant. Je me souvenais de la tête qu'elle m'avait adressée. C'est comme si elle me haïssait de quelque chose. Mais je ne savais pas de quoi. Je ne comprenais même pas pourquoi. Notre rencontre s'était pourtant bien passée et je ne pensais pas avoir grand chose à me reprocher. Elle m'avait évitée jusqu'au festival des lanternes où, sous prétexte de lui avoir piqué son adversaire, elle s'était mise à me regarder méchamment. Je ne comprenais pas son comportement. Notre rencontre s'était bien passée et pourtant elle m'avait évitée jusqu'à ce festival des lanternes où elle s'était finalement décidée à me haïr. Quelques jours s'étaient par ailleurs passés depuis ces incidents mais la douleur vive que me procurait mon nez brisé me les rappelait sans cesse. Ce dernier allait visiblement se remettre en place et seul un petit pansement lui permettrait de se remettre doucement de ses blessures. Je commençais également à redouter le moment où je devrais reparler à ma sœur. Elle ne savait toujours rien de la situation et je devais arranger la mienne avant de tout lui avouer. Et ce n'était pas gagné d'avance.

Je jouais tranquillement avec la serviette de bain d'Haneul dans les mains. Je n'avais pas encore eut le temps de lui rendre visite depuis notre rencontre à la piscine, je n'avais par conséquent pas pu lui rendre la serviette qu'elle m'avait prêtée tandis qu'elle m'avait déjà rendu la mienne. Quelque part, je trouvais que c'était un bon prétexte pour la revoir. Mais je n'étais plus trop sûr d'en avoir le courage. Je m'étais alors assis sur mon lit en réfléchissant, me demandant si j'allais aller la rejoindre tout de suite. Il allait bien falloir nous mettre à nous parler. Je soupirais alors, prenais une bouteille d'eau dans mon sac et avalais mon médicament anti-douleur dans l'espoir de la faire diminuer. Je prenais ensuite mon courage à deux mains et sortais de mon dortoir pour me diriger vers celui des artistes où elle résidait sûrement. Après avoir demandé quelques renseignements sur Haneul, je m'étais mis à la recherche de sa chambre et l'avais finalement trouvé assez rapidement. Je commençais à redouter le moment où j'allais la confronter. Peut-être qu'elle n'avait jamais voulu de moi et qu'elle savait déjà tout. Non, non ! On avait dit "pas de scénarios farfelus", Jun. Tiens toi en au plus simple d'entre eux. J'inspirais alors profondément dans l'espoir de mieux réguler mon rythme cardiaque. Puis, la serviette dans une main, je toquais doucement à la porte d'Haneul qui avait finit par ouvrir quelques longues secondes plus tard. Ces derniers m'avaient semblé interminables. Je relevais alors les yeux vers elle, lui adressant un sourire timide encore hésitant.

- Hey.. Comment tu vas ? Je viens te rapporter.. hum.. Je viens te rapporter la serviette que tu m'avais prêté. Encore merci d'ailleurs pour cette fo...

Je baissais à nouveau les yeux sur mes mains, me sentant honteux de lui avoir fait du mal si ça en avait été le cas. Puis soudainement, sans même avoir le temps de finir ma phrase Haneul m'arracha la serviette des mains avant de me refermer la porte au nez. Je grimaçais en restant planté sur le seuil, me sentant complètement négligé. Je fermais alors les yeux l'espace d'un instant pour essayer de reprendre mes esprits et ajoutais.

- Est-ce que je peut te parler au moins ? Je voulais m'excuser pour ce que je t'ai fais. Mais derrière une porte, c'est pas pratique du tout en fait, héhé.

Je laissais un rire angoissé s'échapper de ma bouche tandis que j'attendais une quelconque réponse d'Haneul, en vain. J'avais beau attendre cinq ou dix minutes, cette dernière m'ignorait complètement. J'avais d'autant plus l'air d'un gros stalker pervers à l'attendre derrière sa porte comme si je ne pouvais pas faire autrement. Je soupirais alors, ne voyant pas d'autres solutions que d'utiliser la dernière carte qu'il me restait.

- Il faut aussi que je te parle d'autre chose.. c'est à propos de ta famille.. Et je ne peut pas le faire dans le couloir.. Ouvre-moi s'il te plaît.


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Sam 18 Juin - 12:43

Hi ! I'm still alive. And sorry

❝ Deuxième chance ? ❞

Je repose mon cahier d’économie, enfin celui que m’a donné Jae pas celui des cours, soupirant qui diable avait inventé des formules si compliquées ! Monsieur Kim, celui que mon géniteur a chargé de me faire découvrir tout ce qui était économique, froncerait sûrement les sourcils un tic que j’avais déjà observé chez lui qui voulait dire qu’il était perplexe. De sa petite voix nasillarde, il me dirait que j’avais déjà appris des trucs beaucoup plus dur que ces simples misérables formules et que j’étais une héritière ce qui implique que je dois tout savoir. Mais au fond est ce que je voulais réellement ce rôle ? Est-ce que j’avais le choix ? Non alors pourquoi me poser des questions inutiles, ça ne servait à rien ! J’étais condamnée à rester sur cette voie que mon père m’avait tracé. Toute ma vie, je n’avais été formé qu’à ça être une héritière de ce nom et à vrai dire je ne sais rien faire d’autre. Et puis ça pourrait être pire, je n’ai pas encore 20 âge auquel Jae me mariera de force à celui qui lui conviendrait. Je n’avais plus envie de me rebeller encore une fois, je l’avais déjà fait des milliards de fois mais ça n’avait rien changé. Je ne peux pas changer mon destin alors il me reste plus qu’à l’accepter.

Le cœur lourd, mon regard se pose sur mon portable où j’ai deux messages. Le premier est de ma mère m’annonçant qu’il y a un gala qui se déroulera samedi soir et que j’étais obligée de venir. Ca m’aurait étonné qu’elle me laisse le choix. Le deuxième est de la part Finch, mon médecin personnel, inquiet que je ne sois pas venue le voir depuis un bon mois. Il sait comme moi que ça n’annonçait rien de bon et nous attendons la chute, le moment où une maladie se déclarera. J’ai peur qu’elle se déclare à Yamang, la dernière fois j’étais passée de 36 degrés, ma température corporelle normale, à 40 en quelques heures. Finch n’avait pas compris pourquoi il y avait eu cette poussée de fièvre et le mystère reste toujours entier encore aujourd’hui. L’envie de faire une crise ne me tente pas plus que ça étrangement.

Quelqu’un toque à la porte qui ça peut être ? Je n’avais pas prévu d’avoir de la visite ce soir. Et personne ne m’avait prévenu. Après quelques secondes, je finis par ouvrir la porte et je tombe nez à nez sur Jun. Okay je n’aurais jamais dû ouvrir cette maudite porte. Il manquait plus que lui. Je n’ai pas oublié qu’il est celui qui a osé me piquer mon adversaire, un immense affront la seule chose plus grave c’est qu’il me vole mon titre d’héritière. Une nausée me prend et je me dépêche de lui prendre ma serviette des mains et de claquer la porte. Je viens de vomir du sang de mieux en mieux. D’une oreille attentive, je l’écoute s’excuser et me demander si on peut parler en face à face. Ecoute petite touffe blonde, je ne t’ai pas pardonné et il va falloir un bon moment avant que je le fasse. Quelques jours c’est trop tôt et puis surtout faut que je trouve l’envie de t’accorder mon pardon et ça ce n’est pas gagné. Finalement je me redresse quand la certitude de ne plus vomir s’impose à moi. Ca devrait aller apparemment même si une migraine me taraude. J’ai toujours eu mal au crâne après avoir vomi et je n’ai jamais su si il n’y avait que moi qui avait cet effet-là ou si c’était plus général. J’ai l’impression d’être sur un carrousel montant et descendant tandis que le monde tourne autour de moi. Mon sens de l’équilibre déjà totalement inexistant se révèle l’être encore plus puisque je me rattrape de justesse à divers meubles pour éviter de me manger le sol. Je m’écroule donc sur mon lit comme une masse. Le mal de tête s’empirant, l’impression qu’un type fait des claquettes dans un opéra dont la résonance est extrêmement réaliste.

De ma famille ? Qu’est ce qu’il me veut ? C’est qui ? Un mafieux ? Mon futur mari ? Un fan de mon père ? Ou de ma mère ? Stop Haneul. Arrête les scénarios. Ca ne sert à rien. Limite toi aux plus basiques. Il essaie de t’amadouer pour te parler. Et le cancre, il est arrivé à attiser ma curiosité. Je sais que si je ne le laisse pas entrer, je vais passer toute la nuit à cogiter sur ce qu’il a à me dire.

- Entre.

Oui je sais j’aurais pu me déplacer enfin à mon avis pas dans cet état. Le monde tourne beaucoup trop vite pour que je puisse faire un pas sans me casser la figure. Et il est hors de question que je me ridiculise devant lui. Enfin il est assez poli pour ne pas entrer dans les chambres des gens sans demander la permission. Déjà un bon point puis je soupire sachant très bien qu’il n’a pas fait exprès de m’offenser au festival des lanternes. Je doute qu’il ait eu des parents comme les miens pour qui l’honneur est plus important que n’importe quelle chose au monde. Un coup d’œil au miroir en face de mon lit m’apprend que j’ai vraiment une sale mine. Reste plus qu’à espérer qu’il ne remarque pas que je sois malade même si j’ai l’impression que ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

crédit (c) Chaussette

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Nam Jun
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Nam Jun
Dim 19 Juin - 17:14
HI ! I'M STILL ALIVE. AND SORRY.



"Entre". Ce mot raisonnait dans ma tête comme un soulagement. Elle m'avait enfin adressée la parole, prenant bien le temps de réfléchir avant de le faire. Les minutes que j'avais passé à attendre s'étaient montrées interminables. Et même après cette petite victoire, je savais que le reste était pas gagné d'avance. J'étais pratiquement sûr qu'elle m'avait fait rentrée par exaspération ou par simple curiosité. Je soupirais profondément, pensant qu'il était enfin le moment de lui avouer la vérité. Je ne voyais pas d'autre moyen de me rapprocher d'elle désormais et je commençais à trouver ce secret assez lourd à porter. J'attrapais ensuite la poignée de la porte et rentrais dans sa chambre, tombant dans un premier temps nez à nez avec ce qui ressemblait à du vomi mélangé à un peu de sang. Je grimaçais légèrement, relevant la tête vers Haneul qui ne semblait pas non plus dans un très bon état, un peu inquiet aussi. Je contournais le sol tâché puis m'approchais d'elle tout en gardant tout de même une légère distance.  

- Whoa, ça n'a pas l'air d'aller. Tu pense que t'arriverais à te lever ou tu préfère que j'aille directement à l'infirmerie chercher quelqu'un ? Sinon tu peut aussi t'appuyer sur mon épaule et on y va doucement. 

De ce que je voyais, elle avait vraiment l'air mal en point et m'expliquer sur tout ce que je cachais n'était plus ma priorité. J'étais assez inquiet pour oublier ce que je voulais lui dire et elle avait besoin tout d'abord de voir quelqu'un. Je m'accroupissais alors près de son lit afin de plonger mon regard dans le sien.

- T'as besoin de quelque chose en particulier ? 

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Mar 21 Juin - 15:11

Hi ! I'm still alive. And sorry

❝ Deuxième chance ? ❞

Finalement après lui avoir dit d’entrer, Jun s’exécute rentrant dans ma chambre comme je lui avais demandé. Je n’ai pas le cœur à le regarder scruter mon espace de vie personnel et puis faut dire que tout est bien rangé. Mes habits dans l’armoire, mes cahiers de cours dans mon sac enfin bref chaque chose est à sa place attitrée. Oui je suis une véritable maniaque quand je le veux ce qui change de mon côté bordélique dans ma vraie chambre même si Nina range toujours tout derrière moi même si je lui ai dit un milliard de fois que ce n’est pas la peine. Donc je regarde Jun seulement quand il arrive à ma hauteur. Bien vu, Sherlock… C’est quand même fou ce qu’il peut ressembler à Jae avec certains de ses traits. Soudain j’ai l’impression qu’on vient de me verser un seau d’eau glacé sur la tête me faisant reprendre conscience de la réalité. Qu’est ce que je fais couchée sur mon lit ?! Allez Haneul lève toi ! Les pieds par terre, je vois déjà le monde tourner à une vitesse folle autour de moi et la tentation de rester couchée dans mon lit se fait de plus en plus forte. Ah ça non Haneul t’es une héritière ou une larve ?! Et puis qu’est ce que t’en as à faire que le monde tourne ?! Suis ta route et comporte toi comme tu l’avais prédit avec lui. Finalement debout, je secoue la tête et passe une main dans mes cheveux un peu gênée qu’il m’ait vu dans un état aussi pitoyable.

- Non non c’est bon merci ça ira.


Mon regard atterrit sur la flaque de vomi en plein milieu du parquet, va falloir que je nettoie. Je soupire et attache mes cheveux en une queue de cheval, histoire de ne pas les avoir devant les yeux.

- Attends moi là s’il te plaît, je reviens dans quelques minutes.


Je sors de la chambre et cherche une femme de ménage dans le couloir. Bingo j’en repère une et me dirige vers elle un peu chancelante et avec toujours le monde qui tourne autour de moi. Allez tiens bon Haneul encore quelques mètres. Ne tombe pas. Avance. Mets ton pied devant l’autre. Oui c’est ça. Finalement je me retrouve devant la femme de ménage avec l’impression d’avoir couru un marathon et lui explique mon problème. Elle me donne le nécessaire pour nettoyer quand elle voit que je refuse catégoriquement que quelqu’un fasse le ménage à ma place. Après quelques minutes, je reviens dans ma chambre et j’imagine parfaitement mon état. Les joues rougies et transpirante à cause de la fièvre, je m’attaque à nettoyer le sol. L’odeur me donne envie de vomir mais j’ignore complètement mon corps qui m’envoie des messages d’alerte. Ouais bah il attendra ce week-end. Faut juste trouver comment tenir le coup, je chercherais une fois la touffe blonde. Pendant que je m’applique à nettoyer le sol, je regarde Jun.

- Qu’est ce que tu me voulais dire par rapport à ma famille ?


Si il a cru que je lâcherais le morceau, il se met le doigt dans l’œil. Je n’abandonne jamais l’affaire encore moins quand ça touche au domaine de la famille. Elle est déjà assez complexe donc si il y a des nouveautés mieux vaut être au courant tout de suite.


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Nam Jun
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Nam Jun
Mar 28 Juin - 15:03
HI ! I'M STILL ALIVE. AND SORRY.



J'observais d'un œil attentif les faits et gestes d'Haneul qui venait de dangereusement se relever. Elle était pâle et la substance qui se trouvait encore sur le sol ne présageait rien de bon quant à sa santé. Je la laissais pourtant faire, refusant de trop insister avec elle. Si je continuais dans l'optique où j'étais parti, j'allais une nouvelle fois la faire fuir. Je ne voulais donc pas trop forcer les choses histoire de ne pas empirer notre relation qui semblait être déjà critique. C'était peut-être un peu égoïste mais je savais pertinemment qu'elle allait d'autant plus refuser mon aide si je me mettais à insister. En revanche, si la situation venait à se dégrader, il était clair que je ne lui laisserais pas d'autre choix que d'aller à l'infirmerie. Je me redressais donc à mon tour puis observais Haneul partir chercher de quoi nettoyer sa chambre, attendant patiemment qu'elle revienne avec le matériel. Je scrutais sa chambre d'un œil attentif. Elle était ordonnée, bien rangée. Tout était à sa place. Ce devait être dans son caractère de toujours bien faire. Une odeur désagréable était ensuite venue chatouiller mes narines, me déclenchant mon réflexe le plus banal : celui de me les protéger en passant mon bras sous mon nez le temps de me faire à cette odeur. Je me dirigeais par la suite vers la fenêtre que j'ouvrais en grand afin d'évacuer l'odeur tandis qu'Haneul revenait dans la chambre, le matériel de nettoyage dans les mains. Je me tournais en suite vers elle, détaillant une nouvelle fois son visage du regard. Elle semblait de plus en plus mal en point et au bout de ses forces. En effet, elle rougissait toujours un peu plus tandis qu'elle transpirait, cet effet étant sûrement dû à la fièvre.

- Donne-moi ça.. 

Je soupirais, traversant à nouveau la chambre pour m'approcher d'elle tout en évitant soigneusement la substance encore présente sur le sol. J'attrapais ensuite doucement le poignet d'Haneul d'une main et le balais qu'elle tenait entre les mains de l'autre pour le lui retirer et le poser contre le mur. La chaleur à son contact m'avait frappé. Elle était drôlement chaude et tout me laissait à croire qu'elle était malade. Reprenant ensuite mes esprits, je posais mes deux mains sur ses épaules et l'amenais s'asseoir sur son lit, ne lui laissant guère le choix de faire autrement. Il était hors de question qu'elle se surmène encore plus à ce stade là !

- Tu ferais mieux de te reposer un peu. Tu es brûlante comme je ne sais quoi. Je vais me charger de ça.

Je pointais du doigt le matériel ménager puis, une fois assuré qu'Haneul ne se relèverait pas, je retournais vers ce dernier. Et empoignant à nouveau le balais, je tâchais de terminer le nettoyage de sa chambre. Je relevais ensuite la tête vers ma sœur, posant dans le couloir tout le matériel pré-disposé au nettoyage et ajoutais en rentrant à nouveau dans la chambre.

- Je te propose un marché. C'est simple : je t'amène à l'infirmerie et je te dis ce que je voulais te dire sur le chemin. Je ne vais pas te laisser malade comme tu es ici sans rien faire. Je te rappelle qu'il y avait du sang dans le petit cadeau que tu t'es laissé au sol tout à l'heure.

Je plongeais mon regard assez inquiet mais sérieux dans le sien tout en croisant les bras.

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Mer 29 Juin - 19:11

Hi ! I'm still alive. And sorry

❝ Deuxième chance ? ❞

Fichu monde qui continue de tourner autour de moi… Laisse moi tranquille… Quant à toi espèce de type qui fait des claquettes dans un opéra avec une résonance énorme va-t-en de ma tête ! Va danser ailleurs ! Comme si j’avais besoin de ça… Comment perdre tout charisme et autre chose importante en moins d’une minute ? Soyez malade comme jamais vous verrez ça marche. Satisfait ou remboursé quoique que non pas remboursé vu que vous n’avez absolument rien payé. Je crois que je ne m’habituerais jamais à la sensation d’être sur un carrousel qui va à la même vitesse que la lumière. Ouais mais non un peu moins vu qu’avec 300000 km/s ça fait quand même beaucoup de tour. Disons simplement que le monde tourne autour de moi une fois par seconde. Ouais c’est ça. Si c’est plus, je serais déjà à terre or là je suis sur mes jambes aussi étonnant que ça puisse paraître avec mon sens de l’équilibre. La preuve j’ai réussi à piquer le matériel à la femme de ménage et faire un aller retour sans tomber ce qui révèle en soi d’un miracle. Dambi qui aime bien fêter tout et n’importe quoi devrait saisir cette opportunité pour organiser un gala ou autre événement bien ennuyeux. Bien sûr je serais obligée d’y assister vu que ça fait parti de mon rôle d’héritière.

Un soupir d’exaspération, je commence à nettoyer le sol tout en remerciant intérieurement Jun d’avoir ouvert la fenêtre. Au moins ça chasse un peu l’odeur bien que ça ne sente toujours pas la rose. Faudra que je mette un parfum d’ambiance ce soir vu que là c’est impossible. Etant dans mes pensées, je ne vois pas la touffe blonde arriver vers moi bien trop occupée à ignorer cette odeur qui m’agresse les narines. Dieu merci, je n’avais pas autant développé mon odorat que mon ouie ou ma vue ce qui d’ailleurs m’arrange dans plusieurs situations. Mes yeux s’habituent rapidement à l’obscurité et à la lumière. J’entends aussi certains sons que les adolescents de mon âge n’entendent pas pour la simple et bonne raison qu’ils ne stimulent pas leur sens auditif autant que moi.

- Non c’est bon, je suis assez grande pour y faire.

Je rêve ou il vient de prendre mon balai pour le poser contre le mur ? Comme je l’ai dit, je suis assez grande pour faire mon ménage toute seule. Je n’ai pas besoin de lui. Il aurait fait la tâche, là oui je l’aurais laissé faire après tout je ne suis pas sa boniche. J’estime du moment que notre corps fonctionne chacun nettoie ses bêtises sans l’aide de personne. J’essaie d’opposer une résistance au contact de Jun qui me fait m’asseoir sur mon lit en vain. Allez Haneul, reste sage au moins quelques secondes histoire qu’il croit avoir gagné. C’est bon, lève toi maintenant. Va lui piquer le balai histoire de lui montrer que tu n’es pas une demoiselle en détresse.

- Merci mais tu sais je pouvais y faire moi-même.


J’essaie de bouger mais aucun muscle ne répond. Ca ne sent pas bon ça et je ne dis pas ça seulement à cause de l’odeur. Essaie de bouger tes doigts. Echec total, j’ai dû trop forcer sur la course hier. Faire 1500 mètres en sprint sans échauffement, ce n’était pas une bonne idée à mon avis mais j’en avais besoin donc de toute façon je les aurais fait. Je regarde Jun sortir puis rentrer de nouveau dans ma chambre.

- Marché conclu.


Après tout c’est lui qui est perdant dans son offre et moi gagnante. Je lui ai dit que je le laisserais m’amener à l’infirmerie pas que j’y resterais ou que l’infirmière aurait le temps de me soigner. Non parce que bon une fois que nous serons devant moi je m’en vais et il va falloir qu’il m’attache si il veut que l’infirmière fasse son travail. Il y a que Finch qui peut me soigner le reste c’est niet. En attendant, faut déjà que je réussisse à me lever et autant dire que ce n’est pas une mince affaire. Attends non c’est bon oui j’ai réussi à me mettre sur mes deux pieds maintenant je vais essayer d’avancer. J’ai l’impression que ce mec vient de cirer le parquet et bien entendu ce qui devait arriver depuis que ce mec a mis les pieds dans ma chambre, je rencontre le sol après avoir battu des bras comme une idiote pour me rattraper à un objet invisible. Finalement je réussis à me relever et marche vers Jun tel un bébé faisant ses premiers pas. Autant dire hyper honteux pour moi mais sans aucun doute hilarant pour lui.

- Bon on y va ?

Je sors de ma chambre et attends qu’il fasse de même pour fermer ma porte. Est-ce qu’il va y avoir des gens dans le couloir ou pas ? Connaissant mon karma, je mettrais ma main à couper que oui il y aura encore des personnes pour assister à une de mes nombreuses chutes pendant le trajet. Espérons juste que Dae Jung reste dans sa chambre et que Jun ne lui répète pas parce que si j’ai bien tout compris, ils sont meilleurs amis. Enfin c’est une simple conclusion que j’en ai tiré avec ce que j’ai remarqué pendant le festival des lanternes après je peux me tromper.



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Nam Jun
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Nam Jun
Sam 2 Juil - 15:22
HI ! I'M STILL ALIVE. AND SORRY.



Ahh, décidément ! Haneul était plus têtue que je ne le pensais. Je soupirais furtivement, agacé qu'elle ne veuille pas se reposer. Elle contestait mon aide, chose que je pouvais parfaitement comprendre. J'étais d'accord avec elle : elle était assez grande pour faire le ménage soit-même mais le fait était qu'elle était malade et visiblement dans un sale état. Quel genre d'homme aurais-je été si je l'avais laissé continuer ? Elle se mettait clairement en danger en prenant le risque de faire trop d'efforts et donc de se surmener. D'autant plus que les symptômes qu'elle montrait pouvait se révéler être grave. J'avais donc relevé le défi de l'emmener à l'infirmerie en concluant un pacte avec elle. Il était pour moi le seul moyen de la convaincre d'aller à l'infirmerie. J'avais réussi à attiser sa curiosité et faire un échange en lui promettant de lui expliquer ce pourquoi j'étais venu tout en l'emmenant à l'infirmerie avait eut son effet. Elle avait finalement accepté que nous nous y rendions. Je l'observais se lever, attentif à ses moindres gestes. Son état m'inquiétait légèrement et même si elle voulait se montrer plus forte que celui-ci, il arrivait parfois que la maladie prenne le dessus. Surprit par sa chute soudaine, je m'avançais subitement vers elle dans l'optique de la relever. Mais à peine avais-je eut le temps de faire un pas qu'elle était déjà debout, progressant dans la pièce vers la sortie en chancelant sous la fatigue. Je la suivais donc de près, de peur qu'elle ne refasse une chute. Cette scène n'avait pour moi rien d'amusant, quelque chose me disait qu'elle n'avait pas rien chopé.

J'espérais également que ce n'était pas ma faute. Elle m'avait apprit lors de notre rencontre à la piscine qu'elle tombait facilement malade. J'avais chopé un petit rhume à côté et j'espérais donc ne pas lui avoir refilé même si cela paraissait un peu gros. Ce n'avait été qu'un petit rhume.. je n'avais jamais été dans l'état dans lequel se trouvait Haneul. Je la suivais donc de près, quittant à mon tour sa chambre. Il était clair qu'elle ne pouvait pas faire ce chemin dans cet état à pied. Puis, subitement, j'attrapais les frêles bras d'Haneul puis me positionnais devant elle, les passant autour de mes épaules. Puis, sans lui laisser le temps de réagir, j'attrapais ses deux jambes et la soulevais du sol en la positionnant sur mon dos de sorte à ce qu'elle n'ait pas plus d'efforts à faire. Il était hors de question que je la laisse continuer dans cet état, d'autant plus qu'elle n'aurait pas tenu le coup jusque l'infirmerie.

- C'est pas la peine de contester, garde ton énergie pour plus tard. Tu n'as pas le choix de toute façon. Et je te préviens, si tu essaie de descendre, tu ne sauras rien.

Je fermais la porte de sa chambre puis me mettais en route vers l'infirmerie tout en la portant sur mon dos. Il nous fallait sortir de l'internat pour nous rendre au rez-de-chaussée du bâtiment principal. Autant dire que ce n'était pas vraiment la porte d'à côté. Ainsi, le chemin allait sûrement durer un petit peu plus de cinq, voire dix minutes maximum à pied sachant que je la portais sur mon dos. Je soupirais, puis commençais ma petite narration sur la raison pour laquelle je me trouvais ici.

- Depuis que je suis tout petit, je vis seul avec ma mère. Je n'ai jamais vraiment eut de père, du moins pour ne pas dire pas du tout tout court. Je n'ai jamais su pourquoi d'ailleurs même s'il m'arrivait de poser la question. Ma mère l'évitait et je n'insistais pas trop de peur de l'ennuyer. Je me sentais déjà assez gêné d'être une aussi grosse charge pour elle alors je ne voulais pas l'ennuyer plus.

Je me stoppais net dans mon explication, laissant un rire nerveux s'échapper de mes lèvres. Qu'est-ce que je faisais au juste ? J'étais en train de dévier de ce que je voulais réellement lui dire. Le stresse commençait également à prendre le dessus, j'avais peur de la réaction qu'elle pourrait aborder en apprenant la vérité. Mais maintenant que j'avais lancé le sujet, je ne pouvais plus revenir en arrière. Je fermais alors les yeux l'espace d'une seconde afin de me redonner le courage de continuer, progressant vers le bâtiment principal en gardant mon rythme. Je ne devais pas plus tarder que ça non plus, elle avait besoin de se mettre au chaud et de voir l'infirmière.

- Il n'y a pas longtemps, j'ai eut 19 ans. Ma mère est rentrée ce jour-là et s'est décidée à me dire toute la vérité sur ma famille. Elle travaillait en tant que secrétaire dans une entreprise puis elle est tombée enceinte de son patron. Avant même qu'il n'apprenne la nouvelle, elle a décidé de quitter l'entreprise et de m'élever seule. J'ai depuis décidé de faire des recherches dessus, sur mon père. Parce qu'après tout, j'ai toujours rêvé d'apprendre à le connaître et de savoir qui il était. Et.. j'ai découvert beaucoup de choses sur lui. Notamment qu'il était à la tête d'une entreprise de conception de jeux vidéos.. et qu'il avait une fille qui étudiait à Yamang.

Je m'arrêtais devant la porte que nous cherchions tout en priant intérieurement qu'Haneul réagisse bien à ces paroles. J'entrais ensuite dans l'infirmerie tout en reprenant un peu mon souffle et emmenais Haneul s'allonger sur le lit, cherchant l'infirmière du regard. Je me tournais ensuite vers ma prétendue sœur, le regard baissé de peur de sa réaction.

- Ecoute.. je ne m'attends pas à ce que tu m'accepte comme ça dans ta vie, mais je veut juste que tu sache que j'ai voulu apprendre à te connaître avant de faire quoi que ce soit. Maintenant libre à toi de décider du reste.

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Dim 3 Juil - 14:46

Hi ! I'm still alive. And sorry

❝ Deuxième chance ? ❞

Si je suis têtue ? Oh ça oui bien plus que n’importe qui. Dès que j’ai une idée, je n’en démords pas et j’obtiens toujours ce que je veux à un moment donné. Personne ne me résiste bien longtemps, les plus coriaces à convaincre sont ceux qui m’ont mis au monde. Mais je vois ça comme un défi que je m’empresse à chaque fois de gagner. Alors oui, je suis bornée et je vais gagner contre cet espèce de virus que j’ai chopé et qui semble avoir décider que j’aurais l’air d’une princesse à sauver. Non, je ne suis pas une princesse à sauver et si Jun me considère comme tel il fait une grossière erreur. Plein de filles dehors ont besoin d’un chevalier servant. Pas moi, je n’ai pas besoin d’aide. Je me débrouille très bien toute seule et il faudra qu’il rentre ça dans son crâne en espérant que ça ne soit pas une cervelle de iop. Enfin bon tout le monde en est une après plus ou moins ça ça dépend de la personne. Après j’espère pour la touffe blonde que ce n’est pas un cas désespéré parce que généralement j’ai juste envie de les secouer. Ah oui ils ont bon fond là n’est pas le problème c’est qu’ils agissent avant de réfléchir et ça ça m’énerve. C’est comme dans les films ou dans les livres, la situation a tout d’un traquenard mais non le héros fonce tête baissée et après il se dit qu’il aurait dû réfléchir. Ce genre de choses m’hérisse encore plus le poil dans la réalité. Nous ne pouvons pas nous permettre ce genre de choses en vrai. La vie est faite de pièges plus ou moins dangereux. Chacun a sa manière de se protéger moi la mienne est simple et radicale pour certaines personnes. Ne laissez personne rentrer dans votre vie. Les sentiments sont des pièges comme l’amour ou encore l’amitié. Une fois que c’est fait pour vous enlever de la toile d’araignée dans laquelle vous êtes, vous galérez et généralement ça finit en déprime. Pour ça que j’évite un maximum les gens même si parfois ils sont aussi têtus que moi et finissent par entrer dans ma vie comme Lou. Maintenant c’est ma meilleure amie mais au départ ce n’était pas gagné. Je la trouvais trop curieuse et têtue. En bref, elle me ressemblait beaucoup trop et en même temps nous sommes différentes en tout point. Déjà par le physique, elle est blonde aux yeux bleus avec la peau pâle tout mon contraire. Pourtant nous avons un bon nombre de points communs niveau caractère. Nous sommes deux véritables garces en apparence avec qui peu de gens ont envie de sympathiser ce qui est normal vu que c’est le but. Quoique depuis mon arrivée à Yamang, je me ramollis enfin mon cœur surtout normalement là Jun serait dehors devant ma chambre et je lui aurais surtout sorti quelques piques bien senties tout en respectant mes valeurs.

Attends qu’est ce qu’il fait là ?! Ne me dîtes pas que je suis sur son dos là par pitié… En plus j’ai une sainte horreur des contacts physiques enfin ça dépend des personnes généralement j’accepte que ceux auxquels je tiens et Jun ne fait pas parti de cette catégorie. En fait il est à cheval entre deux. Un coup je veux qu’il rentre dans ma vie un autre coup non. Je ne sais pas sur quel pied danser avec lui. Le plus bizarre c’est que c’est le seul avec qui ça me fait ça. Là c’est la troisième fois que je le vois et je n’arrive toujours pas à décider alors qu’à la première rencontre généralement je sais quelle facette montrer. Là non je n’en ai aucune idée et mon instinct me souffle qu’il va rester de manière assez brutale et qu’il ne partira jamais même si je le voulais de toutes mes forces. Advienne que pourra, j’ai envie de dire dans ce cas-là et quelque chose me dit que ce qu’il va me dire vaut la peine que je reste sur son dos.

Bon okay il a grandi sans père ? Quel rapport avec moi ? J’y peux rien moi si son géniteur n’avait pas assez de courage pour rester avec sa mère. Et puis apparemment cette dernière s’est occupée de lui donc il n’a pas vraiment à se plaindre. Mon père a juste engrossé ma mère et ne s’est pas occupé de moi. Dambi, elle dès qu’elle a pu m’a refilé aux domestiques partant avec son travail aux quatre coins du monde rentrant seulement pour les galas auxquels elle était invitée. Autrement dit ce sont les domestiques qui m’ont élevé particulièrement Nina qui venait de rentrer au service de mes parents quand je suis née. Avec elle, j’ai développé une relation mère fille tout à fait basique. Elle sait tout de ma vie à Yamang et me donne de précieux conseils. Elle est juste avec moi et m’aide à corriger mes erreurs. De mon côté, je la protège de Jae et fais tout pour qu’elle soit heureuse. Ma maman c’est elle quant à mon père je n’en ai jamais trouvé et je m’en fiche un peu Nina me suffit amplement. Donc oui je comprends Jun et son désir de ne pas vouloir embêter sa mère plus que ça avec la question de son père.

Petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place dans ma tête. Donc si je récapitule Jae a mis enceinte sa secrétaire tout en sachant qu’il était déjà avec ma mère à cette époque là. Je peux rajouter infidèle à sa longue liste de qualités, saisissez bien l’ironie. Jun est donc mon demi-frère et curieusement je ne doute pas de son histoire. Il a l’air sincère et la pause qu’il a fait dans son récit était certainement le temps qu’il trouve le courage de continuer sa lancée. Et maintenant que j’y pense c’est pour ça qu’il lui ressemble tellement physiquement pour certaines choses. Maintenant j’espère qu’il ne veut pas de relation avec son père non parce qu’il risque d’être déçu. Minute papillon, ça veut dire que dès que Jae saura qu’il a un fils ça sera Jun l’héritier. Ca veut dire que tout ce que j’ai fait depuis le début de ma vie aura servi à rien ! Tous ses cours, tous ces sacrifices, tous ces pleurs pour rien ! Ma vie est une gigantesque farce dont je suis le dindon. Ce n’est pas possible… Ca ne peut pas être vrai… Une larme coule suivie par quelques traîtresses que je m’empresse vite d’essuyer. Les héritières ne pleurent pas. La réalité me frappe de plein fouet je ne suis plus une héritière. Alors qu’est ce que je suis ? J’ai été formé toute ma vie à jouer ce rôle et Jun sans le savoir vient de me le prendre à l’instant même. Jae pourquoi ? Je viens de perdre ce qui constitue mon identité en quelques secondes. Je n’ai plus rien, j’avais juste ce titre et je m’en contentais bien. Jae avait fait en sorte que je sois pourrie à l’intérieur et ça m’allait parfaitement parce que je savais que c’était nécessaire pour exercer mon rôle mais maintenant ? A quoi ça sert ? A rien ! J’ai fait tout ça pour rien ! Ma rage est tournée vers une seule et unique personne, Jae. Tout est de sa faute, il ne serait pas allé voir ailleurs rien de tout ça ne serait arriver.

Arrivée à l’infirmerie, je ne me fais pas prier pour descendre du dos de Jun tandis que je le contemple en soupirant.

- Ecoute Jun là j’ai surtout l’impression que tu veux construire une relation avec ton père. Ce qui est tout à fait normal vu ta situation. Mais il faut que tu saches que tu n’en auras pas. Enfin si au niveau du sang et ce genre de choses mais c’est tout. Le reste tu peux toujours courir pour avoir une relation père fils normal. Tu auras juste un type avec qui parler programmation et robotique c’est tout. Jae, enfin notre père, n’a aucune notion de paternité. C’est toi-même qui vas devoir lui rappeler qu’aujourd’hui c’est ton anniversaire. Crois moi j’ai essayé pendant des années d’avoir une relation père fille mais j’ai essuyé échec sur échec. Au bout de dix ans, j’ai abandonné l’idée et je me suis contentée de ce que j’avais et de ce qu’il était, mon géniteur autrement dit juste le type qui a engrossé ma mère. Tiens t’as qu’à lire notre conversation par sms. Je n’ai rien supprimé.

Déverrouillant mon portable je cherche ma conversation avec mon père et pose le mobile vers Jun pour qu’il y lise. Autant qu’il soit prévenu dès le départ de ce qu’il l’attendait si il voulait une relation avec Jae. Notre conversation à moi et mon géniteur ressemble à celle que deux vulgaires collègues de bureau ont ne parlant qu’affaire.

- Ecoute je suis désolée de t’avoir brisé tes rêves dès le départ mais je pense que c’est mieux que tu saches à quoi t’attendre dès le début. Je suis comme toi, j’ai une mère Nina et encore ce n’est pas elle qui m’a mise au monde.


Je stoppe là les révélations puisque après tout c’est ma vie et non la sienne. Je ne veux pas qu’il me plaigne, je veux juste qu’il saisisse la réalité.




crédit (c) Chaussette
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