Eh bien je dirais que je suis une jeune femme passionnée par mon métier et que je me donne à fond dans ce que je fais. Je suis plutôt d’une nature enjouée bien que timide je l’avoue. Mes sentiments je les garde pour moi mais souvent ils se lisent sur mon visage malgré moi, ça a le don de m’agacer. J’ai des principes qui me tiennent à cœur et je tente un maximum de les transmettre à mes élèves. Je suis assez têtue vis à vis de certaines choses, je peux même devenir capricieuse par moment. Toutefois malgré ce mauvais aspect de ma personnalité je suis assez ouverte d’esprit et aider les autres est important pour moi. Cependant il ne faut pas se fier à mon habituelle douceur, je suis quelqu’un d’exigeant et gare à la personne qui finit par me décevoir… ♦ ♦ ♦
✗ AGE : 24 ans ✗ SPECIALITE : Langue étrangères (Anglais) ✗ ANNÉE : ✗ GROUPE : Corps Enseignant
✗ Il m’arrive de loucher quand je suis trop énervée. ✗ Parfois je m’endors sur les copies de mes élèves et du coup je leur reproche de me les avoir rendu froissés…. Oui, c’est mal.
| Je suis née à Oxford en ce matin d’Octobre 1993. Mon père me prit dans ses bras avec une joie que ma mère n’a cessé de me dépeindre depuis que je sais parler et écouter. Issue d’une famille de la haute société anglaise se mêlant à une famille coréenne aux mœurs relativement traditionnelle, j’ai vécu dans un environnement aisé ou la petite fille que j’étais demeurait comblé. Pas besoin de pleurer, de crier… Non. Il fallait un sourire et cela suffisait. Je n’ai pas pour autant été pourrie gâtée. Mon père s’évertuait à me transmettre la valeur, le prix des choses et je lui en suis toujours reconnaissante. J’ai donc évolué dans un environnement stable, toujours réceptif et valorisant. Un paradis pour une enfant n’est ce pas ? Mes parents m’envoyèrent dans la meilleure école ou je décidais de bien travailler pour les satisfaire. Bien vite je remarquais que ceci n’était pas difficile pour moi, j’aimais lire, j’aimais apprendre et cela ravissait mes professeurs. Les années passant, le corps enseignant s’intéressa davantage à moi et ils commencèrent à s’interroger sur mes capacités.
Comment fait-elle ? Pourquoi est-elle aussi minutieuse ? Pourquoi ? Pourquoi …
La directrice convoqua finalement mes parents et ceux-ci acceptèrent de me faire passer des tests concernant mon QI. Ce fut donc à l’âge de neuf ans que l’ont me mis face à ces étranges épreuves. Je l’ai fait pour mes parents, pas pour moi.
Les résultats furent sans appels, j’étais en avance sur mon âge d’environ 5 ans. La mine déconfite de mes parents me contraria fortement jusqu’à ce qu’ils me rassurent. Je me souviens de leurs doux mots qu’ils avaient prononcés dans la voiture.
Ce n’est pas grave. On est très fier de toi chérie. Tout ira bien.
Je me suis donc sentie à part malgré leur bienveillance mais cela m’aidait à me construire.
Ainsi ma balade dans les études commença. Je passais les examens haut la main, sautais quelques classes puis préparais une spécialisation en littérature anglais avant de déterminer mon objectif final : devenir professeur. La tâche ne fut pas aisée. Je bossais nuit et jour, me négligeant et négligeant mon apparence pour mieux réussir à ce rêve qui me tenait à cœur. Ma mère tentait de m’aider mais en vain…
Vint le jour des résultats. Mon cœur tapait dans ma poitrine et la boule au ventre qui avait naquit dans mon ventre la veille ne me quittait plus. Le soulagement fut total lorsque mon nom fut finalement le premier à être dévoilé. Tandis que je déversais des larmes dans les bras de ma mère une vive douleur me coupa le souffle.
Vous savez lorsque l’on ne s’écoute pas, lorsque l’on ne s’écoute plus il y arrive forcément quelques choses de tragique. Je passais plusieurs semaines à l’hôpital, le diagnostic fut sans appel : j’étais devenu stérile. La peine ressentit à cet instant fut la première grosse douleur que j’eus de toute ma vie. Évidemment, quand on naît préservé de tout on ne s’attend jamais à un malheur de ce genre. Ma famille avait quelques antécédents de ce type mais jamais personne ne l’avait décelé du moins quand les médecins le découvrirent il était trop tard. Suite à cette nouvelle qui me laissa dépressive pendant de nombreux mois, je décidais de quitter l’Angleterre pour retourner auprès de mes origines coréennes et envoyais de nombreux CVs. Aux vues de mes capacités, je finis par être recrutée à la Hyeosik Academy. L’installation en Corée fut une chose facile, je pris mes marques rapidement et commençais ma nouvelle vie avec joie. J’allais pouvoir transmettre tout ce que je savais à ces adolescents… à ces enfants que j’allais adopter et que j’allais aider.
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