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HAN JONG HOON — Intellectuel — Freakshow
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Dim 23 Oct - 20:00
HAN JONG HOON
Ft Kim Nam Joon


"Jong Hoon ? Ouais c'est ce connard qui m'a jeté son café au visage l'autre jour parce que je l'avais regardé de travers !" C'est le genre d'impression que laisse Jong sur les gens en général. Il a beaucoup de mal avec les gens en général et ne se prive pas de le montrer. Les conventions sociales, le tact, il connait pas. Ou plus. Il est très accroché aux respect et aux valeurs que lui ont enseigné ses parents mais du coup, si quelqu'un ose s'éloigner de ces principes là, il prend plaisir à le démolir. En général c'est plus avec les mots mais il lui est déjà arrivé d'en venir aux mains. Vous l'aurez compris, il est facilement irritable, froid et plein d'autres défauts. Néanmoins, il a quand même quelques qualités (sisi je vous jure). C'est quelqu'un de très curieux et d'étonnament cultivé. Il adore lire et se tenir au courant de l'actualité. C'est aussi quelqu'un de très loyal mais vu que niveau social c'est pas la fête, il n'a pas souvent l'occasion de le montrer. De plus, c'est le genre de personne qui n'hésite pas à se jeter au milieu d'une rixe ou à s'engueuler avec un prof si une personne est victime de quelque chose d'injuste. Ça lui attire plus de soucis qu'autre chose mais c'est quelque chose qu'il ne peut pas changer.  

♦️ ♦️ ♦️

✗ AGE : 18 ans
✗ SPECIALITE : Psychologie
✗ ANNÉE : Prépa 1
✗ GROUPE : Intellectuel


Il vénère son poisson rouge qu'il a nommé Watson en l'honneur du personnage d'Arthur Conan Doyle, un de ses auteurs favoris.
Il a un fort accent de Busan. Il se prend souvent des remarques mais tient à le garder quand même, il en est fier.
Il a le torse, le dos et les bras tatoués mais on ne le voit pas quand il est habillé.


Je suis né dans un petit village près de Busan. Ma famille a toujours été assez pauvre mais on vivait quand même assez bien. Nous vivions dans la ferme de mes grand-parents et nous occupions des plantations et des animaux depuis qu'ils ne pouvaient plus le faire. J'ai donc grandi entre les plantes et les animaux, m'amusant avec tout ce que je pouvais trouver dehors, et profitant des moments qu'on passait à vendre nos produits au marché pour jouer avec d'autres enfants.

Entrer à l'école m'a apporté de bons moments comme des mauvais. Les enfants sont durs entre eux donc j'ai eu droit à des moqueries et des remarques, comme un peu tout le monde, je pense. Pourtant j'ai quand même profité de ces moments et j'ai su m'adapter assez facilement. C'est toujours dur quand on est jeune de se faire embêter concernant des choses qui nous semble normales. J'étais traité de fermier, d'animal même parfois, et j'ai eu droit à pas mal de moqueries concernant mes vêtements et mes affaires, vu qu'on avait pas vraiment les moyens de se permettre autre chose, mais à force de sourire à ces remarques et d'expliquer à quel point ça pouvait être amusant de vivre dans une ferme, j'ai su me faire ma place.

Puis ça s'est passé. Le 12 février 2004, au beau milieu de la nuit, mon père a pété les plombs et a tué mes grand-parents, avant de nous poursuivre moi et ma mère dans les champs de choux. Quand je me suis réveillé le lendemain, nous étions à l'hôpital, ma mère et moi. Nous n'avions pas été blessées, mais un automobiliste nous avait trouvés gelés, en train de marcher près d'une autoroute.
Sincèrement, je n'ai pas trop de souvenirs de cette période. J'ai quelques flashs d'hôpital, de fards et de commissariats, mais sans plus.

Mon père a été arrêté quelques jours après et l'enquête a conclu qu'il s'agissait d'un acte de folie et que mon père devait être enfermé dans un hôpital psychiatrique. Le diagnostic a changé plusieurs fois. Schizophrénie, démence et plusieurs autres mots que je ne comprenais pas. Ce que je savais, c'était que mon père, qui avait toujours été souriant, attentionné et aimant, avait pété les plombs et était devenu fou.

C'était difficile parce que ma mère et moi nous retrouvions seuls, avec énormément de choses à gérer, autant émotionnellement que financièrement, mais aussi parce qu'être le fils d'un "meurtrier fou" provoquait la foudre de pas mal de gens dans notre petit village.

Ma mère a tenté d'améliorer les choses pendant plusieurs mois, de trouver des solutions. Mais dans les villages où il ne se passe pas grand chose, une histoire comme la notre marquait les esprits. J'ai essayé de l'aider, je séchais les cours pour me faire un peu d'argent, mais à huit ans, un gamin qui se promène dans la rue pour trouver le moindre petit boulot qui soit, ça se remarque.
Pour me protéger, ma mère décida donc de me confier à mon oncle qui vivait à Seoul.

Elle resta dans notre village pour être proche de mon père et l'aider dans sa thérapie et je fus envoyé à la capitale quand j'eu neuf ans.

Vous n'imaginez pas le choc pour moi de passer de la campagne à une ville aussi grande que la capitale. Mais malgré les événements, j'aimais mon père et je voulais qu'il aille mieux. A l'époque, je ne comprenais pas vraiment ce que "meurtre" signifiait. Pour moi il était juste malade et avait besoin d'aide.  J'ai donc fais de mon mieux pour m'adapter mais sans même m'en rendre compte, le gamin sociable est souriant que j'étais s'est renfermé sur lui même. Le seul réconfort que je trouvais se cachait entre les pages de tous les bouquins que je lisais. A la campagne on a pas trop la possibilité d'en avoir.

C'est après avoir visité mon père pour la première fois dans son hôpital que j'ai décidé de devenir psychologue. J'avais onze ans et le voir à l'état de légume, le regard vide et complètement muet me donna envie de vomir. Entre temps, j'avais pu comprendre ce qui s'était passé ce soir là. C'est la raison pour laquelle en deux ans, je n'étais pas venu le voir une seule fois. Je ne savais pas vraiment si je lui en voulais ou si je le plaignais. Je cherchais juste des réponses. Et ça me hantait tellement que j'ai décidé que j'en ferais mon métier plus tard, et que peut être à ce moment là je trouverai une explication à tout ça.

J'ai donc enfermé mon père dans un recoin de ma tête et ai essayé de m'en servir comme une force plutôt que comme une blessure. C'est à ce moment là que j'ai commencé à me concentrer sur mes études. Mon oncle et ma tante vivaient assez bien, voire même très bien, mais je ne pouvais pas leur demander de me payer l'université, par principe. Je devais donc obtenir une bourse.

J'ai étudié, étudié, étudié encore et encore. Je ne dormais pas, ne mangeais pas, et sincèrement, ce n'était pas gagné. J'avais l'impression de ne rien savoir et mes professeurs de l'école n'aidaient pas. Un gosse presque muet qui débarque de la campagne et qui n'arrive à rien c'est agaçant.

A treize ans, après avoir encore échoué à mes test finaux, j'ai décidé que vivre n'était plus nécessaire. Je pensais que ça libérerait ma mère d'un poids et que ça me soulagerait de toutes ces saloperies qui me pourrissaient la vie. J'étais hanté par mes souvenirs, victime de mon présent et mon avenir semblait trop sombre. Le soucis c'est que je n'avais pas assez étudié mes cours de biologie, donc je me suis ouvert le poignet du mauvais sens. Même pour me suicider j'étais trop nul, c'est pour vous dire ! Ma deuxième tentative était deux mois plus tard, quand je me suis jeté sur la route et que je me suis fait percuté par une voiture. Quand j'y repense, je me sens mal pour le conducteur. Il n'a rien eu mais mon égoïsme aurait pu le blesser. Mais au lieu de m'en vouloir, de me sermonner, il est venu me voir tous les jours à l'hôpital. Je pensais que c'était parce qu'il se sentait mal, malgré le fait que j'étais fautif, mais il m'a ensuite expliqué pourquoi il avait tous ces tatouages sur les bras.

Ce type là est devenu mon ami. Quand je suis sorti de l'hôpital, il a proposé à mon oncle de me filer un petit job dans son salon de tatouage. Il disait que comme ça je n'aurais pas le temps pour faire une nouvelle tentative. La vérité c'est qu'il avait été dans le même état psychologique que moi, quelques années plus tôt, et qu'il ne voulait pas voir un jeune faire les mêmes erreurs. Il est la seule personne à qui j'ai parlé de ma famille. Même le psychologue qu'on me forçait à voir ne m'avait jamais vu ouvrir la bouche. Il m'a appris comment il s'en était sortit et m'a fait comprendre que si le monde était pourri, je ne devais pas accepter d'en être victime. Que si les gens étaient des salops, je devais les mettre à terre. C'est peut être un peu dur, mais seule une personne qui a vécu ce que nous avons vécu peut comprendre.

Alors quelques mois plus tard, après avoir étudié avec lui au lieu de faire le ménage, comme ce qui était prévu, j'ai pu entrer à Yamang pour accomplir ce que je voulais faire. Je vis ça comme mon premier succès, mon premier pas vers le futur. D'ailleurs, pour me féliciter, il m'a offert un des poissons de l'aquarium de son salon de tatouage. Watson, en l'honneur de John Watson qui a continué à se battre malgré toutes les choses qui lui sont arrivées. Je ne m'en sors toujours pas niveau social, mais à présent, il est hors de question que qui que ce soit me manque de respect. J'ai bien fait comprendre que je ne voulais pas être emmerdé et que si quelqu'un osait le faire, il en paierai le prix. Je me suis pris plusieurs avertissements mais je ne me suis pas encore fait virer. Heureusement, une certaine personne arrive toujours à me calmer avant que ça dérape trop.

Je ne suis revenu voir ma mère que quelques fois pendant toutes ces années. Je l'ai souvent au téléphone mais je préfère passer mes vacances à travailler pour pouvoir l'aider financièrement. Et ça me fait plaisir de revoir celui que je considère comme mon mentor. Il a un peu pris la place de père et de grand-frère pour moi. J'ai d'ailleurs cru qu'il allait pleurer la première fois que je lui ai demandé de me tatouer. A présent, plus aucune de mes cicatrices, que ce soit sur les bras ou sur le corps, ne sont visibles.

TOI DERRIÈRE L'ECRAN

REFONTE DE PERSONNAGE !!! Je jouais trop de filles à mon goût donc pour avoir de l'inspi j'ai préféré modifier un peu le personnage. J'espère qu'il va vous plaire malgré son caractère de merde :16:

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